Association Des Amis de Beurey sur Saulx
L'ADAB
L'Association des Amis de Beurey-sur-Saulx (A.D.A.B.) a été créée en 1998 dans le but " d'étudier, faire connaître et valoriser l'histoire et la vie de la commune de Beurey sur Saulx et de ses habitants. "
Le devoir de mémoire
En remettant le prix du concours de la Résistance à de jeunes collégiens et lycéens, le Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants, Jean-Pierre MASSERET, a précisé le 25 janvier 2000 qu' " ignorer ses racines, c'est ne pas être à la hauteur de ses devoirs civiques. "
 
C'est tout à fait dans cette perspective que s'inscrit l'ADAB. La mémoire est un lien essentiel entre les individus, celui qui fonde la communauté des citoyens. Elle s'appuie sur les témoignages des acteurs de l'histoire plus ou moins ancienne, mais aussi sur les éléments épars qui dorment sous la poussière de nos greniers, dans les rayonnages des archives. Mais elle ne peut devenir collective que si elle est partagée. Alors, si la mémoire nationale, européenne, mondiale nous est familière car enseignée, depuis des générations, à l'école de la République, la mémoire locale semble souvent, et de plus en plus, ignorée. 

On n'a pas oublié, dans la vallée de la Saulx, les crimes du 29 août 1944, commis par une armée allemande en déroute : c'est un élément essentiel de la mémoire de Beurey-sur-Saulx et des villages voisins. Prenons garde que le souvenir de ce jour terrible ne disparaisse avec ceux qui l'on vécu. 

On aurait cependant tort de négliger les éléments du passé qui peuvent sembler plus anodins : comment l'on naissait, travaillait, mangeait, mourait, pensait, priait, accomplissait les devoirs civiques, bref, comment l'on vivait en des temps pas si anciens mais déjà largement révolus. Or cette mémoire se perd plus vite encore que celle des dramatiques événements : 

- les lieux de mémoire (église, monument aux mort, vieille bâtisse, réseaux des rues ou des parcelles, vieux pont.) comme les objets de la vie quotidienne (objets banals devenus " souvenirs " et dont nos greniers regorgent, qui font surface le temps d'une journée de brocante, mais aussi les objets de culte et les vieilles cartes postales.) sont encore très présents, mais il faut les préserver ; 

- la mémoire orale est transmise par nos aînés " au coin du feu ", à la fin d'un repas de famille, sur les interrogations des petits-enfants (" dis, grand-père, grand-mère, c'était comment. ? "). On oublie trop souvent, hélas ! de la conserver. Nous allons, dans les années à venir, essayer de les conserver, par écrit mais aussi grâce aux " nouveaux " moyens de communication, notamment audiovisuels.